Un pas de côté

Ils sont fous ces Incas! - 1er septembre

Bonjour!

Voici venu pour nous le temps de découvrir une des plus grandes civilisations de l'Histoire. Un moment fort de notre voyage, sur les pas des Incas et de leurs réalisations.

 

Evidemment, ça se passe au Pérou, où nous sommes entrés en longeant le lac Titicaca par l'ouest. Une première escale à Puno nous a permis de partir en excursion à Cutimbo, site pré-inca et inca, après l'introduction de l'Isla del Sol. Cutimbo, c'est un site dont on ne sait pas grand chose. De grandes tours (rondes ou carrées) en belles pierres taillées dominent une immense plaine depuis les hauteurs d'une montagne tabulaire très impressionnante. On suppose qu'il s'agissait de monuments funéraires.

 

 

 

 

On a été fascinés par ces gros blocs taillés pour s'emboiter au millimètre les uns dans les autres. La montagne que l'on voit au fond est la jumelle de celle sur laquelle on est.

 

Après ce bain de nature et de solitude, nous nous sommes rendus dans la ville la plus touristique du pays, voire du continent: Cuzco. Mais cela au prix d'un long voyage en bus local (8h), dur dur: musique à fond (et ça chante rarement juste, on sent qu'il y a beaucoup d'autoproduction...), nombreux arrêts, beaucoup de monde, quelques animaux (on a déjà eu des poules, un porcelet et des poussins), passage incessants des vendeurs ambulants et des bonimeteurs qui font un speech d'une heure pour des compléments alimentaires. Bon, c'est sur c'est local, mais il vaut mieux être en forme, parce que pas possible de dormir. Ouf, il y a le paysage!

Donc, Cuzco: encore un nom mythique, capitale de l'empire inca qui porte sur son visage les traces de la colonisation espagnole. Les murs incas encore visibles sont surmontés de maisons et d'églises coloniales, qui donnent à cette grosse ville un charme particulier.

 

 

 

 

Je suis le seul à avoir cru que c'était plus une sorte de gros village? Remarquez au centre la Plaza de Armas et au-dessus le "tag" géant "Viva el Peru". Donc, oui, c'est une grosse ville qui brasse du touriste. Beaucoup de Français notamment, qui essayent de se fondre dans la masse avec leurs vêtements Quechua (ils ont pas compris que les quechuas s'habillaient pas chez Décathlon). Avec cet afflu de riches étrangers, la ville est devenue assez chère et on y trouve certains mauvais côtés du tourisme: écriteaux en anglais, rabatteurs, indigènes en habits folkloriques qui font payer la photo (j'ai pris des risques pour celle-là, mais promis j'ai rien payé).

 

 

Mais le charme est toujours là, grâce à ces célèbres murs incas, qui n'ont pas une ride.

 

 

Et puis évidemment, Cuzco, c'est la base pour aller visiter le site le plus célèbre du continent: Machu Picchu. Alors il faut savoir une chose: Machu Picchu, c'est une grosse machine à fric. L'entrée est à presque 40 euros, et la plupart des touristes prennent un train Cuzco-Aguas Calientes pour y monter, encore 70 euros. Puis il faut prendre un bus pendant 15 minutes, 15 euros. A 2500 visiteurs par jour, je vous laisse faire les comptes. Bon, nous on est pas fous, on a opté pour l'alternative.

Soit un tarif étudiant grâce à une vraie fausse carte étudiant (merci cousin), 6h de bus, 2h de taxi collectif, 2h30 de marche jusqu'à Aguas Calientes, puis enfin 1h de marche pour atteindre la Cité Perdue. Et pareil au retour. Une bonne expédition, qui en a vaut la peine financièrement, humainement, voyagiquement. Parce qu'en route, on voit ça.

 

 

 

Sacré route, hein? On est passé de l'altiplano (3000m) à un col 4500m à une zone tropicale où poussent les bananiers. Pour la marche ensuite, c'est ambiance, le long des rails du train (faut juste faire gaffe dans les tunnels). Au dessus de nous, des à pics vertigineux au creux desquels se niche Machu Picchu, à 2500m.

 

 

On croise en chemin Alexis, sympathique grenoblo-bordelais en ressourcement dans ce pays presque mystique.

Enfin, au prix d'efforts facilement consentis, on atteint à l'aube l'époustouflante cité de Machu Picchu.

 

 

On a beau l'avoir vue et revue en photo, c'est un moment très fort de pénetrer dans ces ruines. C'est le souffle court et (presque) les larmes aux yeux que l'on déambule entre les temples, les maisons, les terrasses, portés par la magie des lieux, au point que les nombreux groupes de touristes qui arrivent un peu après nous arrivent à peine à gâcher notre plaisir.

 

Le reste, seules les images peuvent le conter.

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce magnifique pain de sucre, c'est le Huayna Picchu, que l'on a eu la chance de gravir pour avoir cette vue globale du site.

 

 

Et comme si ce n'était pas suffisant, on a même pu apercevoir quelques représentants de la faune locale.

 

 

 

Vous connaissez le premier, cordial avec nous, et le second, c'est une vizcacha, sorte de croisement entre un lapin, un kangourou et un écureuil.

 

On est aux anges, on en a plein les yeux, on vous aime tous.

 

Seb et Fanny

 

 

 



02/09/2011
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