Sur les pentes de Valparaiso -24 juillet
Saludos,
Et nous voici repartis... Un bond dans le temps et dans l'espace. Dans l'espace, parce que nous avons traverse l'Ocean Pacifique pour atteindre le Chili. Dans le temps, parce que nous avons franchi la ligne de changement de date, ce qui veut dire que maintenant, nous sommes en retard sur vous tous!
Nous sommes arrives au Chili sous un grand soleil d'hiver, donc des temperatures douces la journee mais des nuits bien froides.
Apres avoir ete tant a l'aise dans ce bain de nature en NZ, l'arrivee dans cette immense ville qu'est Santiago n'a pas forcement ete notre plus grand bonheur, mais on a pris ce qu'il y avait a prendre, comme cette montee au Cerro San Cristobal pour avoir une vue sur Grenoble, pardon, Santiago...
Non, vraiment, pour ceux qui connaissent Grenoble, on s'y croirait, sauf que c'est les Andes a la place de Belledonne et que c'est 10 fois plus grand. On dirait presque le Moucherotte a gauche, non? On vous jure, on n'est pas rentres!
Donc apres y avoir passe 36 heures, on a pris le bus pour la ville dont le nom eveille plein d'images: Valparaiso. Il faut imaginer des collines couvertes de maisons colorees, au bord de la mer, des fresques et peintures murales partout et une ambiance artistico-contestataire, florissante en cette periode de revolte etudiante (pour une education gratuite).
Les collines et les maisons, les voici:
Forcement, les images ne rendent pas completement justice a la ville, qui se decouvre au fil des petites rues des Cerros (collines). Les couleurs ne ressortent pas forcement bien, d'autant que le soleil nous a un peu lache, pour le coup. Bref.
Vous vous doutez bien que toutes ces collines, ca grimpe. Alors pour les flemmards (ou les personnes agees, ou les handicapes, ou les touristes , d'accord...), ils ont invente l'ascensor.
Oui, oui, vous avez bien vu, c'est Jesus sur le toit. Et je sais pas pourquoi, mais je sens qu'on n'a pas fini de le voir...
Les images et les couleurs sont omnipresentes ici (les chiens errants aussi, d'ailleurs) et forment une bonne part de l'identite de la ville. Pour s'en rendre un peu compte, on vous propose un echantillon de ce qu'on a pu voir sur les murs et les portes de la ville.
Il n'est pas etonnant quand on voit ca que Pablo Neruda ait choisi de construire une de ces maisons ici, la Sebastiana (si, si!). Nous sommes alles la visiter, et c'est un lieu fou, qui donne bien envie de decouvrir le Canto General et le reste... Ou peut-etre est-ce Neruda lui meme qui a un peu donne cette identite a la ville...
En tous cas, pour conclure, la troisieme chose qui frappe est l'atmosphere d'independance et de contestation qui regne ici.
On vous laisse donc avec trois images, a mediter.
Eteins la tele, vis ta vie Il faut tuer le president (plus radical tu meurs!)
"Le travail, c'est de l'esclavage": une petite dedicace a nous, semble-t-il, oisifs de notre etat.
A bientot!
Seb et Fanny
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