Un pas de côté

On a marché sur la Luna - 12 Aout

Hola amigos del pas de coté!

 

Voici venu le temps de vous compter notre arrivée dans le désert d'Atacama, notre derniere étape chilienne.

Moyennant au moins 24 heures de bus au total depuis Santiago, on a meme pas parcouru un quart de ce si long pays rempli de montagnes et de déserts... il reste tant a voir!

Je disais donc, apres une nuit de bus, on pénètre au petit matin dans ce nouvel environnement assez scotchant, où la route fait sa place au milieu des formations sableuses ou salées.

 

 

A San Pedro de Atacama, ville devenue très touristique - mais qui reste mignonette - on est en plein désert a environ 2500 m d'altitude. La luminosité est énorme, les journées chaudes et les nuits bien fraiches.... et vous imaginez meme pas comme les étoiles sont proches, tellement proches qu'on se sent aspirés par la voie lactée.

Apres le ciel de la Valle del Elqui où nous nous étions familiarisés avec la lune de l'hémisphère Sud (qui sourit!), on repère la croix du Sud et d'autres constellations, qui sont invisibles depuis nos contrées nordiques.

 

Pour visiter les secs alentours de San Pedro, on loue des vélos. Ca faisait bien longtemps qu'on l'avait pas fait, et nos arrieres train nous l'ont fait sentir!

 

Notre premiere escapade se fait vers le Pukara de Quitor, un ancien village atacameño dont il ne reste que les beaux murs en pierre, et qui nous offre une belle vue sur la vallée. Au loin, on aperçoit le volcan Licancabur qui fait partie de l'impressionnante chaine de volcans a 5000m qui longe San Pedro de Atacama.

 

 

On pédale sur des pistes pleines de cailloux, au milieux de montagnes de cailloux et de murs de terre... et de cailloux.

 

 

 

Parmi les merveilles à aller voir quand on séjourne a San Pedro, on en a choisi deux, deux vallées.

Une de la mort, et une de la lune.

 

La Valle de la Muerte nous a scotchés...

Vue de haut, ca donne des strates de sable concassé tres organisées. Assez difficile de les quitter du regard tellement c'est impressionnant.

 

 

Vu de dedans, il semble facile de se perdre dans ces dédales de roches et de dunes. On en a donc conclut que c'est surement les nombreux touristes morts de soif qui ont donné leur nom à ce lieu. Ouf, nous on est toujours vivants.

 

A la Valle de la Luna, on a découvert un espace immense, magique et varié, dans une ambiance toujours très salée.

 

 

En se rapprochant un peu, on découvre encore des merveilles :

 

- des corridors de sel aiguisés par les rares précipitations (2 jours de pluie par an) :

 

 

 

 

- des belles dunes :

 

 

- des montagnes de roc et de sel :

 

 

On est rentrés bien crevés de toutes ces bornes à pédaler, et on est partis impressionnés de ce bled de San Pedro qui sert de base à des dizaines d'excursions plutot couteuses vers d'autres merveilles des alentours, inatteignables en vélosolex. Comme dans tous les endroits par lesquels nous sommes passés, il reste donc beaucoup de choses à découvrir ... dans un prochain voyage.

 

Pour un départ en beauté de ce beau petit bout de Chili, on a quand meme cassé la tirelire en se payant 3 jours de 4x4 vers des endroits revés, ou meme pas imaginés, qui font l'objet de l'article photogénique suivant.

 

Amusez vous bien, prenez soin de vous. On s'en met plein les mirettes, et on revient!

 

Fannos et Sébastos

 

 

 

 

 

 

 

 



17/08/2011
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