Le pays où tout est plus grand - 27 septembre
Hi everyone,
En quelques bonds aéronautiques, le decor a changé radicalement. D'une mignonne ville à l'architecture coloniale (Quito), nous sommes arrivés dans LA mégalopole de l'Ouest americain: Los Angeles. Dépaysement direct, certes, mais finalement on retrouve les palmiers, la moitié des gens parlent espagnol et on peut manger la même chose.
Nous avons eu la chance de bénéficier de la présence sur place d'amis de trente ans des parents de Sébastien et de leur fille: du coup, pick-up à l'aéroport, sympathique repas et balade dans la ville le lendemain avec Janelle.
On a vu les gros clichés de LA, mais en même temps, on vient pour ça. Regardez plutôt:
Bah oui, le Hollywood Sign, forcément! Il a l'air de faire dégueu comme ça, mais en fait c'est juste du smog du à l'humidité de la côte le matin. L'aprem, c'était bien mieux.
Du côté d'Hollywood, toujours, on est allé sur le Walk of Fame, à Hollywood Boulevard.
Ici, les empreintes de l'ex-Governator du temps où il était acteur, devant le Gruman Chinese Theater. Il a des grands pieds, le bougre.
Et puis, timing parfait, nous voici à Venice Beach avec Janelle pour la sortie du soleil.
Après cette petite adaptation, on a eu envie très vite de partir à la découverte des grandes merveilles de ce coin du monde: les grands parcs naturels. Le premier d'entre eux, premier sur notre route, premier en célébrité, premier en grandeur: le Grand Canyon.
Je vous l'annonce tout de suite: les photos ne peuvent vraiment pas lui rendre justice. A sa découverte, Fanny et moi nous sommes mis à pleurer commes des bébés voyant le monde pour la première fois. Car c'est un autre monde.
Passée la première contemplation, nous avons eu envie, insatiables curieux que nous sommes, d'aller au fond des choses: au bord du puissant Colorado, qui a creusé ce sillon sur des milliers d'années, 1500m plus bas. Deux jours de randonnée les yeux grands ouverts, chapeau vissé sur la tête (38 degrés au fond), l'appareil photo jamais loin. En voici un échantillon.
On retrouve au bord du fleuve des images vues dans Into the Wild, surtout quand on a vu les rafts arriver. On est ici en contact avec des roches qui ont autour de 2 milliards d'années.
Une fois arrivés en bas, plus d'autre choix que de remonter. Mais avant ça, on passe la nuit dans un camping pas loin du fleuve, grâce au matériel prêté par Janelle. On peut donc profiter d'un SPLENDIDE coucher de soleil sur le Canyon.
Le lendemain, on est pas mal placés non plus pour le lever du soleil (on s'est levé tôt pour échapper à la chaleur).
Il ne nous reste ¨plus¨ qu'à remonter tout ça, au moyen de superbes épingles à cheveux, même pas fatigantes.
Un sacré début de voyage américain, non?
Et il nous en reste à voir, et de belles...
On vous embrasse,
Seb et Fanny
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