Un pas de côté

Un petit tour et s'en reviennent- 9 novembre

Avec un petit pincement au coeur, une dernière fois: Salut!

 

Une dernière fois, cela ne peut signifier qu'une seule chose: nous sommes de retour en France. Et le pincement au coeur, on l'éprouve uniquement parce que ces moments de recul et de partage par écrit de nos découvertes nous manqueront un peu. Mais Joie! Parce que ça veut dire qu'on va vous revoir très bientôt!

 

Le récit de notre retour depuis New-York n'a rien de palpitant, alors je vous le fais bref. Enfin, pas palpitant, façon de parler, parce que nos palpitants à nous palpitaient bien de pouvoir vous palper sous peu.

Donc, de New York, nous avons volé sans encombres jusqu'à Londres, où un temps plus londonien qu'en mars nous attendait. Un vrai temps d'automne, avec les feuilles partout (on ne s'était pas rendu compte du nombre d'espaces verts à Londres!! Quand on arrive de NYC, c'est fou!)

 

 

 

Alors qu'on y avait passé deux jours à l'aller, cette fois-ci, on a fait le choix de tracer notre route. Quelques heures après l'arrivée à Heathrow, nous sommes repartis de Saint-Pancras International en Eurostar.

Cette image, ça vous dit quelque chose? Non? Regardez donc l'article d'il y a 7 mois et demi.

(Je vous préviens: nous n'accepterons pas les remarques désobligeantes sur le sac que je porte à la main. On l'a pas choisi mais il nous a bien dépanné, et c'est un sac de créatrice, Diane Von Furstenberg, alors tut tut.)

 

 

Ce dernier trajet international nous menait enfin à Paris, dimanche 6 novembre, 226 jours après le départ. 226 jours, c'est pas grand chose quand on y pense! Même pas un an! Mais vous êtes bien placés pour le savoir, on en fait des choses en 226 jours.

 

A Paris, les parents Crouzet nous attendaient, grands sourires aux lèvres, bons plats sur la table, décoration de bienvenue et tout. C'est bon de se sentir à la maison!

 

 

Et nous voici donc ici, en mode repos, en mode "on visite rien alors qu'on est dans une des plus belles villes du monde", en mode adaptation (ça nous fait encore bizarre d'entendre les gens parler français dans la rue).

On a eu le bonheur de retrouver aussi les premiers amis, avec Fiona et Thomas, et on savoure d'avance celui des retrouvailles à venir.

 

Un dernier article, c'est peut-être le bon moment pour une sorte de bilan. Parce que 8 mois de baroudage, ça laisse des traces forcément. Mais je ne suis pas sûr qu'on soit vraiment prêts à le faire. Un bilan, ça veut dire que c'est fini, et pour nous, dans la tête, le voyage continue. Et on voit davantage aujourd'hui ce voyage comme une fenêtre sur tous les voyages qu'il reste à faire: LE MONDE EST GRAND ET BEAU!


J'écrivais il y a 8 mois, paraphrasant Nicolas Bouvier: avant d'espérer qu'un voyage vous fasse, il faut qu'il vous défasse. Alors, non, on n'a pas changé radicalement, pas d'illumination, pas de bond de géant dans nos vies.

Juste quelques beaux pas de côté...

 

Sébastien et Fanny, 9 novembre 2011



09/11/2011
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